SEO en 2026 : humain, IA et réalité du terrain face à Google

Article non généré par l'IA non assisté par l'IA

Je vous offre une pépite d’expérience (réelle, pas un post écrit par une IA, mais celle d’un développeur/SEO). Je vous livre un constat amer du SEO sur 1 an, avec une R&D poussée sur l’actualité nationale de masse dans le domaine du JEUX VIDÉO, portant sur l’utilisation de l’IA et de l’humain. Attention, vous allez être surpris de la façon dont Google favorise vos articles. Cet avis est le mien, basé sur un constat réel que nous avons eu sur notre site (Core Updates, IA, Humain, etc.).

Pour commencer : rédaction par l’humain VS l’IA, que se passe-t-il ?

Entre 2022 et début 2024, nous avons rédigé 100 % à la main, en mode humain, tout en respectant les directives SEO (mots-clés, H1, title, etc.). Le site n’a jamais décollé et ne nous a clairement pas permis d’en vivre.

En novembre 2024, je prends la décision d’écrire manuellement et de faire travailler l’IA à partir de nos écrits (correction des fautes, reformulation, proposition de titres, titles et descriptions). De notre côté, on revérifie, on rectifie, on place nos sources, on ajoute nos liens, nos images et nos catégories, puis on publie au propre, en suivant nos dires d’origine ou nos sources de communiqués.

Le constat est direct : le site fait un x10. On passe de 10 visiteurs par jour à plus de 12 000 journaliers, soit plus de 75 M d’impressions et plus de 3 millions de clics. En bonus, on passe média de confiance, en Une et sur Discover. Le site génère plus de 15 000 € par an rien qu’en publicité et m’a également permis de prendre en freelance des rédacteurs humains français.

Si tu souhaites découvrir un autre article que j’ai rédigé sur la future mort des médias, voire du web, je t’invite à le découvrir ici. Merci au passage à Greenhoster de m’avoir partagé la vidéo d’Arte qui m’a fait réagir et écrire un tel article.

Analysons de près ce que Google a également fait, et qui devrait frustrer tout auteur de contenu :

• Google favorise la concurrence qui fait du clickbait et se moque des performances mobiles… c’est un constat.
• Google adore les titres dits « putes à clics ».
• Si le site possède un trafic important depuis les réseaux sociaux, il placera quasi instantanément l’article sur Discover et dans le top Google. Oui oui, j’ai même vu des articles qui se faisaient insulter sur les RS, tout en étant diffusés en top 1 Google sans apporter aucune information.
• Google pénalise le contenu 100 % IA automatisé, plat, sans sources, sans intention, et qui se termine par le fameux « En conclusion ». Pour faire simple, il pénalise ceux qui ne savent pas s’en servir et ne font aucun effort de rédaction. Non, malheureusement, tu ne seras pas riche en laissant l’IA bosser pour toi sans allumer le PC.
• Google ne pénalise pas le contenu assisté par IA (comme je le fais), c’est-à-dire prouvé, avec des sources officielles, une vraie mise en forme, de belles images (et pas des images dégueulasses générées par l’IA). Il faut aussi se mettre à la place du lecteur. Relis-toi, c’est la clé. Si tu trouves l’article plat ou décrochant, inutile de le publier. Bonus : ajoute toujours ta partie d’expertise sur le sujet, cela prouve à Google que tu maîtrises le sujet et que tu apportes une vraie différence face à la concurrence.
• Google aime le fameux EEAT, l’humain pour faire simple. En bas de ton article, il faut signer et prouver que tu es bel et bien un humain derrière ton contenu. Pas la peine de frauder : on attend ton profil LinkedIn, ton vrai nom et prénom, une petite bio, tes réseaux sociaux ainsi qu’une photo. Bonus : tu peux également créer un AuthorProfile en JSON-LD enrichi.
• Google adore les réseaux sociaux. Si ton trafic clique depuis tes RS, c’est du trafic direct, et tu as de fortes chances que ton article soit sur Discover en plus d’être dans le top 3 Google.

Prenons un cas réel qui m’est arrivé : un contenu faux VS un contenu réel, qui gagne ?

Pour faire court, Google favorise le score d’autorité des backlinks, même si l’information est fausse, LOL.

Le site A, avec une autorité de domaine de 65 DA, avait publié une date de sortie fausse d’un épisode Apple TV après moi. Tenez-vous bien : l’article est resté top 1 Google toute la semaine et est même passé sur Discover (la blague).
Date fausse, aucune source mentionnée, et en bonus l’heure indiquée était également fausse.
Il est donc resté top 1 Google jusqu’à la sortie de l’épisode…

Le site B, le mien, avec une DA de 42 : j’ai publié 4 jours avant un article donnant l’heure et la date exactes de diffusion, avec le lien direct vers l’épisode sur Apple TV, mais aussi une capture d’écran de la série affichant l’heure et la date indiquées par Apple TV. Tenez-vous bien : mon article est resté 2e sur Google… frustrant, non ?

Comment se passe désormais l’actualité sur le net ?

Le constat est rapide : un article est publié par un média US, puis 10 médias FR le reprennent avec une IA ou non. Mais dans tous les cas, plus de 70 % du web utilise l’IA, même chez les grands médias nationaux. Je peux t’assurer qu’aucune pénalité ne va à leur encontre, et qu’ils ne font que grossir.

Un constat amer

Nous avons essayé d’élaborer des articles 100 % humains, des dossiers de contenu qui résument notre expérience vécue, des analyses expertes. Mais non : Google (leader du marché) préfère naturellement les articles frais, généralement élaborés avec l’IA… Voilà pourquoi nous avons fait le choix d’utiliser l’IA dans notre quotidien.

Oui, mais la Core Update de décembre 2025 est là. Pour le coup, désolé de briser les mythes : seuls les sites qualifiés de SPAM sont réellement impactés. Les sites qui écrivent des articles 100 % IA, avec même une image d’une XBOX 3500 inexistante, se retrouvent sur Discover et font des millions de visiteurs.

Pire encore, les IA pillent tes propres articles et favorisent parfois ta concurrence…

Écrire en 2026 est-il toujours gratifiant ?

Pour répondre rapidement : OUI, mais vous devez penser autrement. Vous devez penser « humain + assistance par l’IA ». Oublie d’office ChatGPT, préfère Gemini Pro, relis-toi, documente-toi, oublie l’image 100 % IA qui ne ressemble à rien, et surtout prouve à Google que, même si ton article est assisté par une IA, c’est bel et bien un rédacteur humain qui l’a produit, et sois transparent.

En plus de diffuser ton article sur Google, diffuse-le ailleurs : dans les IA, sur Bing, sur Google, sur tes réseaux sociaux. Le trafic direct se créera naturellement, en plus d’obtenir des backlinks potentiels qui te feront monter en notoriété.

Le mot de la fin : mes conseils

Enfin, si tu as la possibilité de suivre une charte éditoriale claire et que tu souhaites rédiger ton contenu de façon 100 % humaine, sans assistance par l’IA quand tu le peux, fais-le, je t’encourage. Mais malheureusement, de nos jours, seule la réponse à l’intention de recherche sera favorisée : il faut aider le visiteur à trouver sa réponse.

Prouve également ton expertise sur le sujet, démontre-la et affiche-la : cela ne fera que prouver à Google que tu maîtrises ta niche. Couple cela à tes réseaux sociaux et, crois-moi, ton trafic explosera.

Crédits images : Unsplash